Anaïs Constantin est un petit kiosque de poésie milléniale inattendue qui joue de la guitare ténor baryton comme une fille complexe et décomplexée. Attachantes et accessibles, ses chansons post post postmodernes ont quelque chose qui pourrait rappeler les mélodies accrocheuses de Dumas, mais aussi les carnets brûlants de vérité et l’engagement profond de Maude Veilleux. Le ton navigue entre l’intime et le sarcastique, le quirky et le doux amer. Les thèmes quotidiens, campés d ans un ordinaire tendre et parfois légèrement décalé, sont livrés avec justesse, sans artifice. Au final, ça donne un genre d’indie folk queb DIY dépouillé et sensible, où il est question de nintendo et de lilas bruns, entre autres.